Cette question était au cœur de notre livestream pour la Journée des droits de l'enfant le jeudi 20 novembre 2025. Déclenchée par la motion Noser (19.3633) et l'intense procédure de consultation qui s’en est suivie, nous avons examiné ensemble quelles conditions juridiques et politiques sont nécessaires pour un office de l'ombudsman national – et comment un tel modèle pourrait s'intégrer dans le système fédéral suisse.
Prof. Dr. iur. Felix Uhlmann, professeur de droit constitutionnel et administratif à l'Université de Zurich, a examiné sur mandat de l'Office de l'Ombudsman des droits de l'enfant Suisse les fondements constitutionnels, les compétences ainsi que les mécanismes de financement possibles d'un office de l'ombudsman national. Son expertise arrive à un résultat clair : un office de l'ombudsman de droit public est conforme à la Constitution – à condition qu'il soit défini avec précision dans le cadre des compétences fédérales.
Lors du livestream, le Prof. Uhlmann a discuté de ces conclusions avec Lic. iur. Katja Cavalleri Hug, directrice adjointe et responsable Conseil & Expertise de l'Office de l'Ombudsman des droits de l'enfant Suisse. L'accent a été mis notamment sur les points suivants :
- quel rôle un office de l'ombudsman national peut assumer dans le système fédéral,
- comment les compétences fédérales et cantonales peuvent interagir de manière judicieuse,
- et quelles conséquences différents modèles de mise en œuvre ont pour le débat politique.
La conversation a été modérée par Irène Inderbitzin, EMBA HSG, directrice de l'Office de l'Ombudsman des droits de l'enfant Suisse. Les nombreuses questions et perspectives du public ont montré à quel point l'intérêt est grand pour une solution viable pour les droits de l'enfant au niveau fédéral.